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L’utilisation d’internet nuit gravement à l’environnement

par | 7 Juil 2011

internet,mails,ademeD’après une très sérieuse étude de BIOIS intelligence service, diffusée par l’ADEME, l’envoi de mails, les recherches sur le web et l’utilisation de clés USB nuiraient à l’environnement dans des proportions insoupçonnées.

Ainsi, l’envoi de 20 mails par jour en moyenne représenterait 1.000 km parcourus par an ! Les recherches sur internet et l’utilisation de clés USB peuvent également creuser le trou de la couche d’ozone.

Précision : La présente chronique ne bénéficie d’aucune garantie de passif environnemental pour les effets directs ou indirects qu’entraîne sa diffusion ou sa lecture sur le web 😉

L’ADEME a souhaité évaluer les impacts environnementaux des Technologies de l’Information et de la Communication (ou TIC). Elle a pour cela lancé une étude portant sur les analyses de cycle de vie appliquées à ces pratiques. Cette étude a été réalisée par BIOIS.

Courriers électroniques

247 milliards de courriers électroniques ont été envoyés par jour dans le monde en 2009 (spams inclus) Un chiffre de 507 milliards est anticipé pour 2013.

En moyenne, en France, chaque collaborateur d’une entreprise de 100 personnes reçoit 58 courriels et en envoie 33 par jour. Ces envois entraînent des émissions de gaz à effet de serre (13,6 tonnes équivalent CO2 sur la base de 220 jours ouvrés par an).

Le simple envoi d’un mail de 1 Mo représente :

– l’équivalent de 7,5 g de fer (soit le poids d’une pièce de 1 Euro), ce qui entraîne l’épuisement de métaux rares ;

– l’équivalent de 1,7 mg de phosphate émis dans l’eau ;

– la consommation directe de 25 Wh, soit 25 min d’utilisation d’une ampoule de 60 W ;

– la consommation équivalente de 6 g de pétrole ;

– l’équivalent de 20 g de CO², ce qui représente, pour un envoi moyen de 20 mails par jour et par personne… 1.000 km parcourus par an.

Recherche sur internet

Chaque internaute français effectue 2,6 recherches/jour en moyenne. Cela représente 949 recherches/an, soit 287. 600 tonnes équivalent CO2 pour 29 millions d’internautes en France.

Une simple recherche sur internet via un moteur de recherches représente :

– l’équivalent de 5 g de fer si l’on regarde 5 résultats (soit le poids d’une pièce de 20 centimes d’Euro)

– l’équivalent de 1,2 mg de phosphate émis dans l’eau

– la consommation directe de 3,4 Wh, soit 3,5 min d’utilisation d’une ampoule de 60 W

– la consommation équivalente de 0,8 g de pétrole

– l’équivalent de 10 g de CO²

Clés USB

Une transmission d’information par clé USB (10 Mo) représente :

– l’équivalent de 6 g de fer

– l’équivalent de 11 g de CO²

Fort heureusement, l’ADEME nous explique comment procéder pour mettre fin à ces comportements irresponsables. Par exemple :

– Réduire de 10 % l’envoi de courriels au sein d’une entreprise de 100 personnes équivaut à 1 tonne équivalent CO2 sur un an (soit environ 1 aller-retour Paris/New-York)

– Diminuer de 10 % le taux d’impression des courriels reçus par une entreprise de 100 personnes permet d’économiser 5 tonnes équivalent CO2 sur un an (soit l’équivalent d’environ 5 allers-retours New-York/Paris)

– Régler son imprimante par défaut en mode noir et blanc, recto/verso, 2 pages par face permet de diviser par 3 les émissions de gaz à effet de serre.

http://www2.ademe.fr/servlet/getDoc?cid=96&m=3&id=78008&ref=24691&p1=B

Save the date – Conférence du CEREMA : « Économie circulaire dans le BTP »

Save the date – Conférence du CEREMA : « Économie circulaire dans le BTP »

Le Département Infrastructures et Matériaux du Cerema Méditerranée organise une Conférence Technique Territoriale le 12 octobre 2023 :

« Economie circulaire dans le BTP : développements et perspectives sur notre territoire« .

Maitre Rosalie Amabile, responsable du bureau de Marseille du cabinet Altes, y interviendra sur le thème du « Cadre juridique de l’économie circulaire : commande publique et BTP »

Le nombre de places est limité et la conférence aura lieu uniquement en présentiel sur le site d’Aix-en-Provence.

Les inscriptions sont obligatoires et se font par internet via ce lien.

Save the date – Colloque « Eau » du Club des avocats environnementalistes

Save the date – Colloque « Eau » du Club des avocats environnementalistes

Le Club des avocats environnementalistes (CDAE) organise son prochain colloque à la Maison des Avocats le jeudi 28 septembre 2023, autour de la très importante et actuelle thématique de l’eau.

L’eau : entre protection de la ressource et conflits d’usages.

A cette occasion, notre associé Carl Enckell interviendra tout particulièrement sur le sujet de la « Circularité de l’eau : freins et leviers de la réglementation ».

Inondations : l’État a exagéré les risques (jurisprudence cabinet)

Inondations : l’État a exagéré les risques (jurisprudence cabinet)

Par un jugement du 27 juin 2023, le tribunal administratif de Montpellier a annulé l’arrêté du préfet des Pyrénées-Orientales du 27 juillet 2021 rendant immédiatement opposables certaines prescriptions du projet de Plan de prévention des risques inondation (PPRi) (art. L. 562-2 et R. 562-2 code env.).

I. Contexte

Un PPRi vise à délimiter les zones exposées au risque d’inondation et réglementer l’urbanisation (permis de construire, usage des bâtiments en zone inondable…) (art. L. 562-1 code env.). Selon le niveau de risque, les constructions, ouvrages, aménagements ou exploitations sont interdits, encadrés ou autorisés.

Le risque peut notamment être lié aux aléas de submersion de cours d’eau et de submersion marine. Ces aléas – de modérés à très forts – sont modélisés selon la hauteur de l’eau ainsi que sa dynamique (rythme d’écoulement et vitesse de montée en cas d’inondation).

La qualification des risques par les services de l’État ayant des conséquences directes sur les droits à construire, des documents méthodologiques de référence ont été élaborés pour garantir son homogénéité sur l’ensemble du territoire (par ex., circulaire du 27 juillet 2011, guide méthodologique de mai 2014). Depuis un décret de 5 juillet 2019 relatif aux « plans de prévention des risques concernant les aléas débordement de cours d’eau et submersion marine », ces recommandations ont une valeur réglementaire.

II. Motifs d’annulation : des risques d’inondation surévalués

En l’espèce, le juge a constaté que la qualification des aléas de débordement de cours d’eau et de submersion marine par les services de l’État excédait les critères prévus par les différents documents de référence précités, ce dont il déduit l’illégalité de l’arrêté rendant ces prescriptions opposables immédiatement.

S’agissant de l’aléa de submersion marine, le juge relève que le rapport de présentation du PPRi n’évoque pas la prise en compte de la dynamique de l’eau (un des critères à prendre en compte avec la hauteur de l’eau). S’agissant de l’aléa de submersion de cours d’eau, le dossier du projet de PPRi ne démontre pas une vitesse de montée des eaux dont il résulterait une dynamique forte (vitesse d’écoulement dépassant rarement 0.50 m/ s).

La cartographie résultant de l’évaluation des aléas étant irrégulière, les projets de constructions situés sur la commune du Barcarès (Pyrénées-Orientales) restent donc soumis à la cartographie précédente des risques (dernier plan approuvé).

Source : TA Montpellier, 5ème chambre, 27 juin 2023 – n° 2106773

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